Les Images racontent des histoires. Éléments de séries qui appellent d'autres commentaires, d'autres pistes. Instants parfois anciens, montrés avec du temps, avec l'envie seulement de parler du temps qui passe. Et puis des mots écrits et montrés, des expériences. Le temps, même aujourd'hui, à la seconde, là, il passe quand même, il fait récit. Il n'y a pas de nostalgie possible. Cette curieuse envie d'une urgence à prendre son temps pour, aujourd'hui même, regarder. JLK

samedi 31 janvier 2015

2015

2015
Début de l'année. Penser à une image, un montage spécifique comme tous les ans. Commencer traditionnellement à envoyer ses vœux pour cette année, et puis le 7 janvier tout s'est arrêté. Tout, pendant quelques minutes, quelques heures, quelques jours d'effroi pour nous tous qui assistions aux drames, impuissants mais estomaqués, collés que nous étions aux sources d'informations multiples, malgré pour la plupart les activités qu'il fallait continuer.
Et puis pour une vingtaine d'entre nous tout s'est arrêté pour la vie. Là.

Cet après-midi là et les jours d'après, j'ai pu, j'ai dû, de la simple place où j'étais dire cette continuité nécessaire de la république. Mais la mort quand même. Alors les vœux... Tout s'est arrêté mais juste après quelque chose s'est passé entre nous tous. Des marches, des réunions, des paroles... De si belles choses qui continuent mais aussi de bien moins belles, en ce nom pourtant partagé d'une réaction à la mort donnée à l'aveugle. Et puis ailleurs encore la répétition des horreurs.
Alors je n'ai pas envoyé mes vœux tout de suite, mais la vie reprenant j'en ai reçu en nombre. Aujourd'hui dit-on c'est le dernier jour possible. Affaire un peu idiote qui voudrait qu'on ne puisse les souhaiter toute l'année, ce bonheur et cette santé des amis, des collègues, d'autres encore. Mais d'accord, la vie dans son défilement a ses cycles et ses symboles et cette "période" admise ensemble touche à sa fin.

Alors j'ai repensé à ces vœux de 2012 que j'avais imaginés après un passage à Bordeaux à l'automne. Donc reprendre pour une fois la même image. Se dire aujourd'hui, ce soir, qu'il est toujours temps de recommencer, de se rappeler ce simple et fort message. En le rappelant, se le rappeler à soi-même, toujours.
Ce qui de commun doit être là entre nous : RESPUBLICA

Instants sombres ou réfléchis 

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